Une vraie réussite !

Ce mercredi 18 septembre a eu lieu la Journée Nationale du Sport Scolaire. Encadrés par les professeurs d’EPS et Mme Colin, professeure de SVT, les élèves de 6ème ont pu découvrir l’ensemble des activités sportives proposées dans le cadre de l’Association Sportive du collège.

Tour à tour, les élèves ont pu pratiquer du volley-ball, du Futsal, du tennis de table, du badminton, du basket-ball, de l’escalade, de l’athlétisme et même de l’acrogym.

Les élèves intéressés ont pu récupérer une feuille d’inscription qui sera à rendre à leur professeur d’EPS accompagnée de la cotisation.

Le Club « Club Sortons au théâtre » a fait le bilan de cette année. C’était un super groupe ! Nous avons pu voir 4 des 6 spectacles qui étaient prévus. Voici les raisons et les envies des élèves quand ils se sont inscrits :

• C’était bien que le groupe ne soit pas trop nombreux, et sans élèves perturbateurs. Les sorties entre amis ++ sont sympas, et c’est bien d’être avec des personnes hors du cadre scolaire.
• Ca nous intéressait de voir du théâtre (et pas forcément pour jouer). On croyait que le théâtre est ennuyeux, qu’on est debout et qu’on lit…
• J’étais curieuse de savoir ce qu’est le théâtre dans une vraie salle.
• J’avais envie de découvrir de nouvelles choses
• J’ai bien aimé les pièces l’année dernière
• Des copains m’ont incité à venir
• C’est une expérience intéressante

Ces envies ont-elles été satisfaites ?

OUI !

• Pièces intéressantes auxquelles je ne m’attendais pas
• Encore mieux que ce que j’imaginais ++
• Oui ++

Voici les points positifs :

• Sortie le soir, ressenti différent que quand on sort en journée
• Découverte d’un théâtre vivant et curieux
• Sortie au Marché de Noël ! (voir la photo)
• En fait le théâtre, c’est aussi pour toutes les personnes et de tout âge
• Bonne ambiance dans le groupe d’élèves
• Partage de ce qu’on ramenait à manger
• Bonne organisation de Mme Kirner
• Financé par le pass culture, on n’avait rien à payer
• C’était bien de faire découvrir le théâtre à des personnes qui n’y seraient pas allées seuls
• Les pièces parlent de ce qui se passe aujourd’hui (contrairement aux pièces classiques)

Et les points négatifs :

• Certaines pièces étaient trop courtes.
• Certaines pièces étaient trop longues.
• Annulation d’une pièce de théâtre, suite à la blessure d’une actrice.
• J’ai raté 1 ou 2 pièces.
• C’est difficilement compatible avec d’autres activités, le soir (sportives, par exemple)
• Parfois trop d’intervalle de temps entre deux pièces

Les 11 élèves qui ont participé cette année conseillent le club aux élèves parce que :

• C’est intéressant
• Bonne expérience
• Si on a le temps le soir
• Il faut être curieux (avant de savoir si cela nous plait ou pas)
• Dire que c’est financé par le pass culture.
• On est en groupe

Jade, Jason, Katia, Melvin, Evan, Alessandro, Jade, Ismaël, Adham, Maksalina, Samira, Mmes Rabin et Kirner

L’équipe de choc des professeurs de mathématiques et les professeurs des écoles ont su mobiliser les CM2 et nos 6èmes pour faire bouger leurs cerveaux tout en mêlant bonne humeur et concentration: vous pouvez visionner les photos ici!

Mardi 14 mai à 14h, Yves Grevet est entré au CDI où l’attendaient impatiemment les élèves de 6èC.

« C’est la première fois que je rencontre un écrivain !» s’écrie une élève.

Ils ont pu découvrir sa vie, sa vie d’écrivain, parler des livres qu’il a écrit. Puis il a dédicacé ses livres.

« Cette rencontre a brisé des barrières entre le livre et l’écrivain », explique une autre élève.

Les élèves vont font partager ce qu’ils ont découvert sur Yves Grevet :

Il a 63 ans. Il habite à Vitry sur Seine. Il a trois grands enfants. Quand il était jeune, il n’était pas comme ses deux frères : il préférait rester dans sa chambre et s’inventer plein d’histoires. Il était assez timide. Puis au collège, il a fait du théâtre et il a adoré !

Il est devenu instituteur. Il a enseigné quelques années dans une école française à Ankara, en Turquie. Il essayait d’écrire des livres pendant les vacances.  Pendant un moment, il n’a pas trouvé d’éditeurs. Les éditrices de Syros se sont intéressées à ses livres. Et depuis 2012, écrire est devenu son métier.

Il a écrit plus de 40 livres.

Les livres qui ont eu le plus de succés sont la trilogie Meto et U4.

Il trouve son inspiration dans ses rêves, son quotidien, ses lectures, les dessins animés de son enfance,… Il ne trouve pas que son métier est dur, mais que cela demande du temps. Il doit réfléchir, partir d’une idée, imaginer. Il réécrit et refait de nombreuses fois. Il peut mettre deux jours pour écrire un livre court ou une année pour des livres plus longs. Pour bien se concentrer quand il écrit, il se met au travail régulièrement et il coupe tous ses écrans.

Les élèves ont beaucoup aimé cette rencontre : « Il répondait très bien à nos questions. On comprenait très bien ses réponses », raconte une élève. « Il était très à l’écoute et il nous a expliqué plein de choses », commente une autre. « Il nous a donné envie de lire ses autres livres :  Meto et U4 », conclut un élève.

Nos élèves du Conseil de Vie Collégienne ont mené une réflexion avec les services du Rectorat pour lancer leur propre appel à la sensibilisation à la précarité et aux inégalités. Ils ont ainsi marché dans les traces de l’abbé Pierre.

“Mes amis, au secours!” lançait l’abbé Pierre au micro de radio-Luxembourg le 1er février 1954. Soixante dix ans après, nos élèves du collège Twinger ont fait à leur tour résonner leur propre appel, façon 2024.

“Mes amis, au secours, clame Mohamet: 244 301, ce chiffre vous parait énorme? Il s’agit du nombre en France de personnes victimes de violence conjugales“. Durant toute la journée, avec ses camarades Warren et Benjamin, il a élaboré le discours en cherchant un thème avec l’appui de lycéens du Conseil Académique de la Vie Lycéenne et de bénévoles d’Emmaüs.

Le harcèlement, la précarité alimentaire, les addictions… Erisa et Sara ont choisi de lancer un appel concernant les inégalités de salaires entre femmes et hommes : “Je connais des femmes concernées. Cela m’énerve que pour un poste équivalent, un homme gagne plus qu’une femme”, assène Erisa.

“C’est encore utile de penser à l’abbé Pierre aujourd’hui, la pauvreté est toujours d’actualité, des gens n’ont pas de maison. Rien n’a changé”, continue-t-elle.

Ainsi, 6 discours ont été proclamés en fin de journée devant le M. le Recteur, Mme la Principale et M. Issele d’Emmaüs Mundo et diffusées sur la plate forme en ligne “IndignAction” mise en place par Emmaüs.

“Le défi est réalisé, se réjouit M. Anglaret, ancien professeur d’HG du collège qui a intégré les service du Rectorat maintenant. C’est à notre connaissance la seule action de ce genre dans une collège de France”.

Bravo à nos élèves pour leur engagement.